L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie dans son jardin est un moyen de préserver à la fois son budget et l’environnement. Découvrons ensemble quel emplacement est optimal pour ce dispositif alliant économie et écologie?
Choisir un emplacement simple et pratique?
Le choix de l’emplacement du récupérateur d’eau de pluie au sein du jardin est largement fonction des contraintes pratiques : la toiture de la maison est employée comme collecteur et l’eau est récupérée par l’intermédiaire de la gouttière ; le plus simple est donc de se placer au plus près de la gouttière, afin d’éviter de devoir installer une canalisation inutile. Cela permet aussi d’adosser le récupérateur d’eau de pluie à la maison, pour le fixer simplement sans devoir l’étayer. Cette solution simple minimise les frais, puisque l’installation se réduit à la mise en place de la dérivation d’alimentation (y compris grille de filtration et filtre) et éventuellement à celle d’une fixation sur le mur adjacent. Le seul inconvénient éventuel est d’ordre esthétique, si la cuve de récupération se retrouve de ce fait côté façade de la maison.
Ou opter pour l’enfouissement ?
Le récupérateur d’eau de pluie peut également être enfoui dans le jardin, ce qui a l’avantage de minimiser l’impact visuel de l’installation mais l’inconvénient d’entraîner un surcoût : il faut en effet dans ce cas envisager de confier les travaux de creusement dans le jardin à un professionnel. Il est de plus souvent nécessaire dans ce cas d’envisager un raccordement au tout à l’égout, qui implique une déclaration administrative. Ce choix d’un emplacement enfoui est donc plutôt conseillé pour ceux pour qui la préoccupation esthétique est primordiale (notamment pour une maison d’architecte ou un bâtiment classé). Il est également adapté à un récupérateur d’eau de pluie à usage mixte, utilisé à la fois pour arroser son jardin et pour fournir de l’eau non potable dans la maison. Il faut cependant noter que la mise en place d’un récupérateur mixte est plus complexe, en raison des obligations administratives pour la mise en place d’un deuxième circuit d’eau.