L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie destiné à l’arrosage de son jardin est une solution simple pour allier économie et écologie. Découvrons plus en détail les modalités à prévoir pour mettre en oeuvre cette solution de protection de l’environnement.
Pas de formalités pour arroser son jardin !
L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie est très réglementée lorsque l’eau est destinée à un usage domestique, en exigeant une déclaration préalable avant le raccordement au tout à l’égout et un contrôle périodique. Elle est au contraire dispensée de toute formalité lorsque l’eau ainsi récupérée n’est pas utilisée à l’intérieur du logement et que les eaux usagées ne sont pas évacuées par le système de collecte des eaux usées. Ainsi si l’on se contente d’utiliser son récupérateur d’eau de pluie pour l’arrosage de son jardin, avec absorption naturelle de l’eau par le sol ou par évaporation, il n’y a strictement aucune formalité administrative !
Une installation simple pour protéger l’environnement
La mise en oeuvre d’un récupérateur d’eau de pluie ne nécessite pas de travaux lourds : l’eau est naturellement collectée par le toit de la maison et s’écoule dans les gouttières. Il suffit de rajouter une prise d’eau avec un grille (pour éliminer les feuilles mortes ou détritus importants) pour diriger l’eau vers le système de filtrage (qui éliminera les sables, etc.) et la cuve de collecte. La dimension de ce bac de collecte peut être très variable, mais une capacité de 500 l (soit 0,5 m3) est généralement suffisante pour un arrosage (sauf à disposer d’un très grand terrain). L’eau peu aussi servir pour l’utilisation des sanitaires de la maison avant d’être retraitée par le circuit classique de tout à l’égout ou via une micro-station d’épuration.
Une économie significative
L’eau issue du récupérateur d’eau de pluie est quasiment gratuite : son coût se limite à l’amortissement de la cuve et de l’installation, avec très peu de frais d’entretien (il suffit d’un nettoyage annuel et de vérifier de temps à autre le filtre). L’économie ainsi généré dépend du coût de l’eau dans la commune où l’on se trouve, mais elle peut facilement atteindre deux cents euros par an. Au-delà de cet aspect financier, c’est aussi un geste pour l’environnement et l’écologie en évitant de galvauder l’eau potable pour des usages où elle n’est pas requise !